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Description: Winegrowers face difficult choices when it comes to killing the wild grass that prevents the growth of grapevines. Exposure to herbicides and phytosanitary products is linked with human health concerns, and mechanical equipment can be energy-intensive. A French company has invented a mini solar-powered lawn-mower robot, the Vitirover, which allows wine growers to limit the need for chemical products to treat their vines. Using GPS signals to find its way, the robot is programmed by a basic smartphone, and can mow vine stocks up to 2 centimeters tall, working autonomously for periods of several weeks. Other potential applications include parks and gardens. The invention gained early support from the French public investment bank BPI, and is now on the market. Its first clients include prestigious vineyards, such as Château Ausone in France, and Cousino Macul in Chile.
Maturity of the project: Scaling up
The project’s needs: Vitirover is seeking an additional 400,000 euros to invest in an assembly line and fulfill its next customer orders.
Why do we love it: We love wine, solar energy and using less chemicals!
A small company from Saint-Emilion, France, is sending its solar mower robot into the vineyards. Before entrusting it with other tasks.
It weighs around 10 kilos, is barely 30 centimeters high and can go up to… 500 meters per hour. Vitirover, the little robot-mower, embraces slowness, modesty and sobriety: a small revolution in the winemaking world. “Many agricultural companies use mechanization to produce bigger, stronger and faster equipment. We decided to do the opposite”, explains Arnaud de la Fouchardière, managing director of Vitirover.
Xavier David-Beaulieu, the engineer behind the project, came back to Saint-Emilion 10 years ago to help his brother with the family vineyard. He refused to use weed killer against the wild grass ruining grapevines’ growth and also wasn’t happy with mechanical solutions. Why not hand the tasks over to a robot? The engineer got down to work and came up with the concept of a self-sufficient machine, powered by solar panels.
In 2009, his very first vehicle, displayed at Vinitech international wine trade show, won the prize “Trophée Oenovation”, awarded for innovation in the wine industry. One year later, he founded Vitirover with Arnaud de la Fouchardière, the founder of several companies, such as Marcopoly, an electrical goods e-shop acquired by the operator France Télécom.
Mowing without damaging vine stocks
After 5 years of hard work and 3 million euros, the small robot, which gained early support from the Région Aquitaine and the French public investment bank bpi, is now on the market. Using GPS signals to find its way, the robot is programmed by a basic smartphone, can mow vine stocks up to 2 centimeters tall and remain on its own in the vineyard for weeks. “Vitirover doesn’t replace weedkiller but it’s an attractive alternative to classical mechanical solutions, which tend to tamp down the soils and damage vine stocks. We’re eager to try it”, says Christophe Gaviglio from the French Institute of Vine and Wine.
The development of the product has nevertheless taken longer than expected. “We thought we needed to make one prototype, but 4 were necessary”, notes Arnaud de la Fouchardière. The company, which employs 7 people, now needs to move on to the next stage. After raising 150,000 euros on the crowdfunding platform Happy Capital at the beginning of the year, Vitirover was able to deliver the product to its first clients; large vineyards always looking for the latest innovation, such as Château Ausone, Château Pape Clément or Cousino Macul; the biggest Chilean vineyard.
The small company is now seeking an additional 400,000 euros to invest in an assembly line and fulfill its next customer orders. “By next summer, we want to put around fifty robots in vineyards”, says Arnaud de la Fouchardière, who is also targeting other markets: parks, gardens, solar power plants, orchards and even huge American cemeteries. “Vineyards are hardest for the robot because it has to handle thousands of obstacles per acre. There are many other ways to use the device”, explains Arnaud de la Fouchardière.
The little robot also plans to broaden its skills. It is currently enrolled in Vineyard Vigiland & INNovative Ecological Rover, a European Program that could help it play a role in shaping the future of winemaking, an industry reliant on precision. Through sensors, the robot could gather precious information on vine health during its strolls. It could even act on the ground. “It could preventively spray the vine stocks that need it”, envisions Arnaud de la Fouchardière. One thing is clear: the company, whose headquarters are located in an old train station in Saint-Emilion, isn’t going anywhere. “When you sell your product abroad, the name Saint-Emilion gives you an undisputable credibility”, says Arnaud de la Fouchardière, smiling.
La PME de Saint Emilion veut imposer son robot tondeuse solaire dans les vignes. Avant peut-être de se voir confier d’autres responsabilités
Une dizaine de kilogrammes, à peine trente centimètres de haut et une vitesse de pointe de… 500 mètres à l’heure. Le petit robot-tondeur Vitirover fait l’éloge de la lenteur, de la modestie et de la sobriété. Une petite révolution dans le monde viticole. « Nous avons fait l’inverse des entreprises du machinisme agricole qui font des engins toujours plus gros, plus puissant et plus rapide», assure Arnaud de la Fouchardière le directeur général de Vitirover.
A l’origine du projet, on trouve Xavier David-Beaulieu, ingénieur de formation, revenu il y a une dizaine d’années à Saint Emilion pour aider son frère sur la propriété viticole familiale. Confronté au problème de l’herbe qui nuit à la croissance de la vigne, il refuse de recourir aux désherbants. Sans être non plus satisfait des solutions mécaniques. Dès lors, pourquoi ne pas confier la tâche à un robot ? L’ingénieur se met au travail et définit le concept d’un engin autonome alimenté par des panneaux solaires.
En 2009, son tout premier engin gagne le trophée de l’Oenovation. Avant d’être présenté sur le salon Vinitech. L’année suivante Xavier David-Beaulieu créé l’entreprise Vitirover en s’associant avec Arnaud de la Fouchardière créateur de plusieurs entreprises dont Marcopoly revendue à France Telecom.
Tondre sans abîmer les pieds de vigne
Après cinq ans d’efforts et 3 millions d’euros dépensés, le petit robot, très tôt soutenu par la Région Aquitaine et Bpifrance est devenu une réalité. Se repérant grâce aux signaux GPS, il se programme depuis un simple smartphone, est capable d’aller tondre jusqu’à deux centimètres d’un pied de vigne et de rester seul dans le vignoble pendant des semaines. « Le Vitirover ne remplace pas le désherbant mais c’est une alternative séduisante aux solutions mécaniques classiques qui ont tendance à tasser les sols et à abîmer les pieds de vigne. Nous sommes impatients de pouvoir le tester», analyse Christophe Gaviglio de l’Institut Français de la vigne et du vin.
Le développement s’est toutefois révélé plus long que prévu. « Nous pensions avoir besoin de faire un prototype, il a fallu en faire quatre », admet Arnaud de la Fouchardière. Pour l’entreprise de sept personnes, il faut désormais passer à l’étape suivante. Après avoir levé 150.000 euros grâce au site de crowdfunding Happy Capital en début d’année, Vitirover a pu livrer ses premiers clients. Notamment de grandes propriétés toujours en quête des dernières nouveautés, comme Château Ausone, Château Pape Clément ou Cousino Macul le plus grand vignoble chilien.
La PME cherche désormais 400.000 euros supplémentaires pour investir dans une ligne d’assemblage et honorer les commandes suivantes. « Notre objectif est d’avoir une cinquantaine de robots dans les vignes d’ici l’été prochain », assure Arnaud de la Fouchardière qui vise également d’autres marchés : parcs, jardins, centrales solaires, vergers voire les vastes cimetières américains. « Avec la vigne nous faisons ce qu’il y a de plus difficile puisque le robot doit savoir gérer plusieurs milliers d’obstacles par hectare. Il y a bien d’autres usages », explique Arnaud de la Fouchardière.
Le petit robot compte aussi élargir sa palette. A l’issue du programme européen Vineyard Vigilant & INNovative Ecological Rover, il pourrait devenir un artisan de la viticulture du futur synonyme de précision. Equipé de capteurs, il profiterait de ses déambulations pour recueillir de précieuses informations sur l’état sanitaire de la vigne. Par la suite, il pourrait même se transformer en acteur. « Grâce à un micro-pulvérisateur, il pourra même venir traiter de façon préventive les pieds en ayant besoin », prédit Arnaud de la Fouchardière. Une chose est sûre. L’entreprise aujourd’hui hébergée dans l’ancienne gare de Saint-Emilion va y garder son siège social sourit Arnaud de la Fouchardière : « Lorsqu’on vend un produit destiné à la viticulture dans le monde entier, être basé à Saint Emilion donne une incontestable crédibilité. »
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