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Too Much of a Good Thing?
A dramatic surge in the number of foreign visitors, especially during the summer months, has prompted Spanish destinations to find new ways to encourage year-round tourism and promote lesser-known destinations.
Paloma García Moreno, Cinco Días (Spain)
Read more on Cinco Dias (in Spanish).
Just as Uber and BlaBlaCar have sparked a war with Spanish taxi drivers, hoteliers blame the sharing economy—i.e. the surge in private apartment rentals—for the hordes of travelers flooding many tourist destinations. Some platforms, such as Booking.com, have pulled offers of illegal accommodations from their sites while others, such as Airbnb, maintain that they are “part of the solution to mass tourism created by large hotel chains.” Jose Luis Zorera, Executive Vice President of the Exceltur alliance for touristic excellence, insists that if only apartments that meet legal requirements were rented out, the problem would be reduced by half.
What no one disagrees on is the remarkable surge in tourists: Spain expects to welcome some 80 million visitors this year—30 million more than it did just six years ago. That was when travelers began choosing Spain instead of Arab countries due to emerging conflicts. A spokesperson for Barceló Hotels noted that the trend could suddenly reverse: “Who says that this won’t change in the wake of the Barcelona attacks?”
For now though, this influx is creating headaches for the industry. Octavi Bono, Director-General of Turismo de Cataluña, prefers to talk about congestion rather than overcrowding, pointing out that it varies from one area to the next. Catalonia, for example, receives 2.4 tourists per resident—not bad when compared with Austria (3.22) or Croatia (3.28). What those figures don’t show is that 47 percent of tourist activity in Spain is concentrated in the months between June and September. In Bono’s opinion, “It’s about managing tourist activity, not reducing it, because there are many areas that are not yet fully developed.”
There are in fact places where the tourists-to-resident ratios are sustainable, such as Las Palmas de Gran Canaria, which annually receives 400,000 visitors (a number equal to the island’s population). Pedro Quevedo, the island’s Counselor of Tourism, said tourism has developed without incident in Las Palmas.
In some overcrowded destinations, the tourism industry is rethinking its approach. Meliá Hotels International, for example, has worked with local authorities in Magaluf, Majorca, to offer amenities that will attract a more discerning clientele. In the majority of the Spanish regions, the tendency in recent years has been to promote themed excursions as well as sporting, cultural and gastronomic activities in order to shift tourism to other areas and encourage greater activity during the non-summer months. The Community of Valencia has notably introduced 14 strategies to develop tourist attractions centered around heritage, culture and gastronomy. These options also tend to attract visitors with greater purchasing power.
Some popular Spanish sites have been controlling the flow of visitors since well before this latest influx, and others could emulate their example. The famous Alhambra in Granada and the magnificent Hayedo Montejo beech grove near Madrid require visitors to book in advance. And the Altamira caves in Santander created a replica in order to avoid damage to the prehistoric cave paintings that might be caused by the carbon dioxide exhaled by visitors. There are also coves in Menorca and Ibiza that restrict car access; instead they offer park-and-ride lots with public transportation to beaches, helping ensure their sustainability.
But the influx of travelers is not only a threat to fragile landscapes and heritage sites—it also affects residents’ quality of life. According to Zorerea, more than 350,000 apartments have become available for tourist rental during the past six years. “The growth and chaos of these new accommodations has become a breeding ground for ‘tourist phobia,’” he said. This is especially a problem for residents of destinations in the Balearic Islands and Catalonia, with other cities—Valencia, Madrid, Malaga— “likely to find themselves in the same predicament soon.”
One reason is that the boom in tourist apartments has reduced the supply of rental properties, causing a spike in rental rates for locals looking for housing. Prices have shot up 20 percent in Las Palmas de Gran Canaria, San Sebastian and Barcelona. The resulting gentrification along with the strain on public services and traffic jams are giving public officials pause, with some taking new measures to curb demand and restrict the range of goods and services put in place to attract tourists.
One initiative that has received considerable attention is the “Sustainable Tourism Tax” that went into effect in July 2016 in the Balearic Islands, which welcome 15 million tourists annually (their population is 1.2 million). The tax varies according to destination, accommodation type, dates and duration of stay, the objective being to encourage a more even flow of visitors throughout the year. Expected to raise €64 million this year, it is still too early to assess its effectiveness—or to know how many other areas may follow suit.
De même qu’Uber et BlaBlaCar ont déclenché une guerre avec les taxis espagnols, les hôteliers reprochent à l’économie du partage, et plus précisément à l’essor des locations privées, les hordes de voyageurs qui saturent bien des destinations touristiques. Certaines plateformes, telles que booking.com, retirent les offres illégales de logement de leur sites. D’autres, comme Airbnb, affirment qu’ils « font partie de la solution au tourisme de masse créé par les grandes chaînes hôtelières ». Pour Jose Luis Zorera, vice-président exécutif d’Exceltur, une « alliance pour l’excellence touristique », si seuls les appartements répondant aux exigences réglementaires étaient mis en location, le problème serait réduit de moitié.
Tout le monde s’accorde sur la croissance spectaculaire du nombre de touristes en Espagne, qui s’apprête à accueillir quelques 80 millions de visiteurs cette année. C’est 30 millions de plus qu’il y a six ans, lorsque les voyageurs ont commencé de préférer l’Espagne aux pays arabes, en butte à l’émergence de conflits. Un porte-parole du groupe hôtelier Barceló fait remarquer que cette tendance pourrait tout aussi bien s’inverser subitement. « Qui dit que cela ne changera pas après les attaques qui ont eu lieu à Barcelone ? »
En attendant, l’afflux vire au cauchemar pour l’industrie. Octavi Bono, directeur général de l’office du tourisme de Catalogne, préfère parler d’affluence que d’engorgement, soulignant la disparité de situation d’un lieu à l’autre. La Catalogne, par exemple, reçoit 2,4 touristes par habitant, ce qui est moins que le taux de 3,22 en Autriche ou de 3,28 en Croatie. Ce que ces chiffres ne disent pas, c’est que 47 % de l’activité touristique en Espagne se concentre de juin à septembre. Selon Octavi Bono, « il faut gérer mieux le flux touristique, pas le réduire, car il reste encore beaucoup d’endroits à développer ».
Las Palmas de Gran Canaria est l’une de ces localités où le ratio touristes-habitants est tenable : la commune reçoit 400 000 visiteurs par an, soit autant que la population locale. Pedro Quevedo, conseiller touristique de l’île, confirme que le tourisme s’y est développé sans incident.
Dans certaines destinations arrivées à saturation, l’industrie du tourisme doit se repenser. Meliá Hotels International, par exemple, travaille avec les autorités locales de Magaluf, une station balnéaire de Majorque, pour offrir des équipements qui attireront une clientèle faisant preuve de plus de discernement. Dans la majorité des régions d’Espagne, la tendance ces dernières années a été de promouvoir des excursions thématiques, ainsi que des activités sportives, culturelles et gastronomiques, afin de déplacer une part du tourisme vers de nouvelles localités, et d’encourager les séjours hors de l’été. La Communauté de Valence a par exemple mis en œuvre 14 stratégies pour développer des attractions touristiques autour de son patrimoine architectural, de sa culture et de sa gastronomie. Une ligne qui a également l’avantage d’attirer des visiteurs au pouvoir d’achat plus élevé.
Certains sites d’Espagne parmi les plus prisés ont appris à contrôler la foule de visiteurs bien avant cet afflux récent. D’autres suivent leur exemple. La célèbre Alhambra de Grenade et la magnifique hêtraie Hayedo Montejo, près de Madrid, exigent une réservation à l’avance. Quant aux grottes préhistoriques d’Altamira, près de Santander, une réplique a été construite pour éviter que le gaz carbonique exhalé par les visiteurs n’abîme les peintures. Enfin, certaines criques de Minorque et Ibiza restreignent leur accès aux voitures. Elles offrent à la place des emplacements de parking depuis lesquels les plages sont desservies par les transports publics, aidant ainsi à préserver l’environnement.
L’afflux de voyageurs est une menace non seulement pour les fragiles paysages et sites historiques, mais aussi pour la qualité de vie des habitants. Selon Jose Luis Zorera, plus de 350 000 appartements se sont ouverts à la location touristique depuis six ans. « Le chaos engendré par la croissance de ce type de logement devient le terreau d’une phobie touristique », explique-t-il. Une situation jugée particulièrement problématique pour les résidents des îles Baléares et de la Catalogne, tandis que des villes telles que Valence, Madrid et Malaga « sont proches de se retrouver dans la même impasse ».
Une des conséquences du boom des locations touristiques est l’appauvrissement de l’offre pour les habitants, d’où un pic des loyers pour les locaux en quête d’un logement. Les prix ont augmenté de 20 % à Las Palmas de Gran Canaria, Saint-Sébastien et Barcelone. La gentrification, la pression sur les services publics et les embouteillages qui en découlent font réfléchir les autorités. Certaines prennent des mesures pour freiner la demande et restreindre le panel de biens et services mis en place pour attirer les touristes.
La « taxe de tourisme durable » entrée en application en juillet 2016 dans les Baléares a fait grand bruit. Les îles, qui accueillent 15 millions de touristes par an pour une population de 1,2 million, font varier l’imposition selon la destination, le type de logement, les dates et la durée du séjour, l’objectif étant d’encourager un flux de visiteurs plus étalé sur l’année. La taxe devrait rapporter € 64 millions cette année, mais il est encore trop tôt pour en mesurer l’efficacité, ou prédire combien d’autres localités suivront ce modèle.
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