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Turning E-Trash into Cash
An Indian start-up, Namo E-waste- has built a prosperous business out of refurbishing and recycling electronic waste
Preeti Mehra, The Hindu Business Line (India)
Read more on The Hindu Business Line and Valor Economico (in Portuguese).
Akshay Jain occasionally finds himself referred to as a sophisticated kabadiwala (rubbish collector), but he’s the one having the last laugh. His e-waste recycling start-up, Namo E-Waste Management Ltd, is poised to reach a turnover of 120-150 million Indian rupees (US$1.8-2.3 million) this fiscal year—an impressive increase over last year’s 45 million Indian rupees (US$700,000).
India ranks just behind the US, China, Japan and Germany in the production of e-waste—old computers, mobile phones, TVs and other obsolete electronic gear. The Global E-Waste Monitor 2014, compiled by the UN think tank United Nations University, estimates that India discarded 1.7 million tonnes of electronics and electrical equipment that year. Since then, the annual amount has likely doubled.
But one man’s trash is another man’s treasure, and Jain, who studied waste management while completing his MBA at Greenwich University in the UK, saw a business opportunity in the mounting piles of unwanted electronics. In 2014, the then-25-year-old launched Namo E-Waste. He spent two years doing extensive research, sorting out funding issues, acquiring the necessary licenses and sourcing the required technology for his plant. Then in 2016, he was finally ready to build a refurbishing and segregating unit on land leased from his father in the Delhi National Capital Region of Faridabad, also the site of his company’s headquarters.
Namo E-Waste collects all kinds of electronic waste (laptops, air-conditioners, refrigerators, microwaves) and reconditions many of these items for continued use. Items that are beyond repair are dismantled for useful parts, with hazardous materials being segregated from other waste, which goes through a separation process to recover semi-precious metals such as copper and aluminum. The hazardous waste is also separated so that metals may be extracted from it; it is then safely stored and transported to a government-approved treatment, storage and disposal facility (TSDF). To date, Jain and his team have recycled more than two million tonnes of electronic waste.
Last year, Namo E-Waste won two awards—Best Green Start-up and Refurbisher of the Year —from Franchise India. Another boost came from new rules for disposing of e-waste, introduced by the government in 2016.
The regulations put the onus of managing e-waste on the producer. The Extended Producer Responsibility (EPR) rule requires every company to formulate an EPR plan and submit it to the Central Pollution Control Board. The plan must include details of its e-waste channelisation system for targeted collection, including a Producer Responsibility Organization (PRO) and an e-waste exchanger.
The deadline for implementing the rules was September 2017. In anticipation, Namo E-Waste positioned itself to be the PRO for several top Indian companies. Today, its clients include some of the biggest names in Indian business: Flipkart, Telenor, Havells, Voltas, Tata Sky and Godrej. It is also a selected vendor for companies such as Samsung, Whirlpool, Blue Star, Hitachi and Carrier, and can participate in their e-waste auctions. So far, Jain has encountered little competition for their business.
Jain and his team are now drafting a consumer-centric model with the aim of expanding into the B2C sector through a programme called Planet Namo. This initiative will create an extended marketplace to buy and sell second-hand electronics and will reach out to the community with e-waste collection drives and a door-to-door pick-up service. “The biggest challenge we face to growth is procurement,” says Jain. He notes that his semi-precious metal recovery machinery can handle 500 kg/hour. “But today, it runs at just 10 percent capacity, even though we buy waste from all available sources—companies, small kabadiwalas, electronics dealers….”
Jain also plans to set up a precious metal recovery plant, enabling the company to extract gold and silver from e-waste, a process that is currently carried out only in Belgium and Japan. For now, however, the young founder is single-mindedly focusing on just one goal: to collect and recycle as much e-waste as possible. It seems that for some, going round in circles can be a profitable entrepreneurial adventure.
Akshay Jain est parfois présenté comme un kabadiwala, un collecteur de déchets sophistiqué, mais c’est lui qui pourrait avoir le dernier mot. Le chiffre d’affaires de sa start-up de recyclage des déchets électroniques, Namo E-Waste Management Ltd, connaît une croissance impressionnante : 120-150 millions de roupies (€ 1,5 à 2 millions) cette année, contre 45 millions de roupies (€ 600 000) l’an passé.
L’Inde arrive juste derrière les Etats-Unis, la Chine, le Japon et l’Allemagne en volume d’e-déchets : vieux ordinateurs, téléphones mobiles, télévisions et autres appareils électroniques obsolètes. Le Global E-Waste Monitor 2014 de l’United Nations University, un think tank onusien, estime que, cette année-là, l’Inde a mis au rebut 1,7 million de tonnes d’équipements électriques et électroniques. Il est probable que ce volume ait doublé depuis.
Mais ce dont une personne se débarrasse peut représenter un trésor pour une autre. Akshay Jain, qui a étudié la gestion des déchets lors de son MBA à l’Université de Greenwich, au Royaume-Uni, a vu une opportunité dans ces piles d’objets électroniques en fin de vie. En 2014, à 25 ans à peine, il lance Namo E-Waste puis consacre deux années à conduire des recherches intensives, à comprendre les financements, et à acquérir les licences nécessaires pour équiper une usine des technologies adéquates. En 2016, il est prêt à construire une unité de tri et de remise en état sur un terrain loué à son père à Faridabad, sur le territoire de la capitale nationale Delhi. Le siège de l’entreprise s’y trouvait déjà.
Namo E-Waste collecte toutes sortes de déchets électroniques : ordinateurs portables, climatiseurs, frigos, fours à micro-ondes… L’usine en remet beaucoup en état pour en prolonger l’utilisation. Les objets au-delà de toute réparation sont démontés et les pièces utiles récupérées. Un processus de tri permet de récupérer des métaux semi-précieux, tels que le cuivre et l’aluminium, y compris extraits de matières dangereuses. Ces dernières sont ensuite entreposées et transportées dans un centre gouvernemental de stockage, traitement et élimination des déchets. A ce jour, Akshay Jain et son équipe ont recyclé plus de deux millions de tonnes de déchets électroniques.
Namo E-Waste a remporté deux prix de Franchise India l’an dernier : Best Green Start-up et Refurbisher of the Year. Son activité a également été stimulée par les règles de gestion des déchets introduites en 2016 par le gouvernement.
La nouvelle réglementation rend les producteurs responsables de leurs déchets. Ils doivent faire part d’un plan de gestion (Extended Producer Responsibility) et le soumettre au Bureau central de lutte contre la pollution. Le plan doit préciser le détail de l’acheminement des déchets électroniques pour une collecte sélective, notamment via un organisme agréé, ou Producer Responsibility Organization (PRO), et un échangeur de déchets électroniques.
Anticipant la date limite de mise en œuvre de ces règles en septembre 2017, Namo E-Waste s’est positionné comme le PRO de plusieurs grandes entreprises indiennes. Aujourd’hui, ses clients comprennent quelques-uns des plus beau noms de l’économie indienne : Flipkart, Godrej, Havells, Tata Sky, Telenor et Voltas. La start-up, qui est également référencée auprès de multinationales telles que Blue Star, Carrier, Hitachi, Samsung et Whirlpool, peut participer aux ventes aux enchères de leurs déchets électroniques. Jusqu’à présent, Akshay Jain n’a fait face qu’à peu de concurrence.
Aujourd’hui, Akshay Jain et son équipe travaillent à un modèle économique centré sur le consommateur afin de s’étendre dans le B2C. Le programme Planet Namo créera une vaste place de marché où vendre et acheter du matériel électronique d’occasion. Elle se rapprochera du public lors de campagnes de collecte et grâce à un service d’enlèvement en porte-à-porte.
« L’approvisionnement est notre plus grand défi à relever pour croître », explique Akshay Jain. Son équipement de récupération de métal semi-précieux peut gérer 500 kilos par heure. « Mais il tourne aujourd’hui à 10 % de sa capacité », remarque-t-il, « bien que nous achetions des déchets auprès de toutes les sources possibles – entreprises, petits kabadiwalas, revendeurs d’électronique… »
Une usine de récupération des métaux semi-précieux pourrait permettre à Namo E-Waste d’extraire l’or et l’argent des déchets électroniques selon un procédé qui n’est pour l’heure employé qu’en Belgique et au Japon. Pour le moment, Akshay Jain concentre toute son attention sur un but unique : collecter et recycler autant de déchets électroniques que possible. Pour certains, semble-t-il, marauder peut devenir une aventure entrepreneuriale rentable.
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