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How Hong Kong airport fights waste for greener environment
One of the wealthiest places in the world, Hong Kong also has a reputation of being the most wasteful, with a massive waste footprint and landfills that are almost full.
Jonathan Chong, Hong Kong Economic Journal (Hong Kong)
Read more on The Hong Kong Economic Journal, Les Affaires (in French) and El Economista (in Spanish).
One of the wealthiest places in the world, Hong Kong also has a reputation of being the most wasteful, with a massive waste footprint and landfills that are almost full.
The air travel industry is a big part of the problem—Hong Kong has one of the busiest airports on the planet, with an average of 200,000 passengers and 1,115 flights recorded every day in this year’s Lunar New Year festive period. The International Air Transport Association estimates that in 2016, airline passengers worldwide generated 5.2m tonnes of waste, most of which ended up in landfills or was incinerated. This figure is set to double over the next 15 years.
Now the Airport Authority Hong Kong (AAHK) is on a mission to make Hong Kong International Airport (HKIA) the world’s greenest.
In 2013 the Hong Kong government mapped out a waste management blueprint for the years until 2022. Hot on its heels, the AAHK commissioned a study on its own waste management practices and drew up a long-term strategy. It has set a target to reduce, reuse or recycle 50 percent of the waste generated at the airport by 2021, from vehicle tyres to cooking oil.
The AAHK found that aircraft cabins churned out the most waste, from toilet waste to half-eaten food trays, followed by the airport’s food industry, then rubbish and recycling bins. Combined, these three sources accounted for more than 80 percent of waste produced at HKIA.
The study identified three key areas to address as well as measures to be implemented by 2021. First, waste production must be reduced at its source. Second, the management of waste contractors has to be optimised, to strengthen the collection and sorting of recyclables. Finally, educational programmes have to be provided to airport customers, restaurateurs, retailers and contractors, to bring about a change in attitude towards waste reduction and separation. A passenger awareness programme has been developed to promote AAHK’s waste reduction and recycling efforts to the public.
Mike Kilburn, acting general manager for sustainability at AAHK, said, “The Airport Authority has been collecting food waste for recycling since 2003. In 2011, the scope of collection expanded to cover 17 airport business partners including hotels and airline caterers, and 29 food and beverage tenants and lounges within the terminal buildings.”
So far the results have been impressive: in 2016/17, 2,130 tonnes of food waste were converted into fishmeal, and 24 tonnes of collected food waste transformed into compost for greening airport flowerbeds. As part of AAHK’s social outreach programme, recuperated food deemed safe for human consumption is boxed up and sent to Bo Charity Foundation’s Food Angel initiative.
AAHK has also taken a second look at airport passenger buses and saloon cars and plans to gradually replace its entire vehicle fleet, with electric or fuel-efficient hybrid vehicles. At present 84 percent of the airport’s airside saloon cars run on electricity, Kilburn noted that by end of 2017 they will all be electric.
Despite AAHK having made great advances in making Hong Kong airport the greenest of all, there have still been a few stepbacks. According to the Hong Kong Airport Sustainability Report 2015/16, its overall recycling rate fell from 12.2 percent in 2014/15 to 7.5 percent in 2015/16, which could be due to the lower market value of recyclables or recycling procedures not being fully executed by airport employees or customers.
In March 2017, Hong Kong government announced that municipal solid waste (MSW) charging scheme would be launched in the second half of 2019. After collecting opinions from relevant industries and members of the society, details for implementation are being finalised.
Given that the charging scheme will have a large impact on businesses, AAHK is conducting an MSW charging pilot scheme to identify additional opportunities to improve recycling across the airport. Kilburn added, “The authority is determining the most cost-effective and efficient way to roll out such a scheme.”
There is an apparent flight of change cruising over Hong Kong, with HKIA clearly in the pilot seat.
L’une des villes les plus prospères au monde, Hong Kong, a aussi la réputation d’être la plus gaspilleuse, avec des volumes énormes de déchets et des décharges presque saturées.
Le secteur du transport aérien est en grande partie responsable du problème. L’aéroport de Hong Kong est l’un des plus fréquentés de la planète, avec une moyenne quotidienne de 200 000 passagers et jusqu’à 1 115 vols lors du nouvel an chinois. L’Association internationale du transport aérien (IATA) estime que les passagers aériens ont généré 5,2 millions de tonnes de déchets dans le monde en 2016, la plupart ont été incinérés ou entassés dans des décharges. Un chiffre qui devrait doubler ces 15 prochaines années.
Aujourd’hui, l’Autorité aéroportuaire Hong Kong (AAHK) s’est fixée pour mission de rendre l’aéroport international de Hong Kong le plus vert au monde.
En 2013, le gouvernement hongkongais a établi un plan de gestion des déchets s’étendant jusqu’en 2022. Dans la foulée, l’AAHK a commandé une étude sur ses propres pratiques de gestion des déchets et défini une stratégie de long terme. Elle s’est fixé pour objectif de réduire, réutiliser ou recycler 50 % des déchets générés dans l’aéroport, des pneus à l’huile de cuisson, d’ici à 2021.
L’AAHK a découvert que la majorité des déchets venaient des cabines des avions (plateaux repas à moitié entamés, toilettes), puis des services de restauration de l’aéroport, et enfin des poubelles et bacs de tri sélectif. Les trois cumulés représentent plus de 80 % des déchets récupérés à l’aéroport international de Hong Kong.
L’étude a permis d’identifier trois domaines où agir ainsi que des mesures à mettre en œuvre d’ici à 2021 : tout d’abord, la production de déchets doit être réduite à la source ; la gestion des sous-traitants de propreté doit ensuite être optimisée afin de renforcer la collecte et le tri de ce qui peut être recyclé ; enfin, des programmes d’information auprès des clients, restaurateurs, distributeurs et prestataires doivent faire changer l’état d’esprit vis-à-vis de la réduction et du tri des déchets. Une campagne de sensibilisation du public a été développée pour promouvoir les efforts de l’AAHK en la matière.
« L’autorité aéroportuaire récupère et recycle les déchets alimentaires depuis 2003 », déclare Mike Kilburn, directeur général intérimaire du développement durable de l’AAHK. « En 2011, le périmètre a été étendu pour inclure 17 partenaires commerciaux, dont des hôtels, des traiteurs de lignes aériennes, et 29 espaces de restauration ou lounges dans les terminaux ».
Les résultats sont impressionnants : en 2016/17, 2 130 tonnes de déchets alimentaires ont été transformés en farines de poisson, et 24 autres tonnes en compost pour nourrir les espaces fleuris de l’aéroport. Le programme de sensibilisation de l’AAHK prévoit également de donner à l’initiative Food Angel de la Bo Charity Foundation des colis de nourriture propre à la consommation.
L’AAHK a également examiné les berlines et bus aéroportuaires et prévu de remplacer progressivement la totalité de sa flotte par des véhicules électriques ou hybrides à faible consommation de carburant. Aujourd’hui, 84 % des voitures sur les pistes sont électriques, et elles le seront toutes d’ici à fin 2027, souligne Mike Kilburn.
Aux côtés des énormes avancées pour devenir un aéroport parmi les plus “verts”, l’AAHK a connu quelques revers. Selon le Hong Kong Airport Sustainability Report 2015/16, le taux de recyclage a chuté de 12,2 % en 2014/15 à 7,5 % en 2015/16. Un recul peut-être dû à la moindre valeur des déchets recyclés sur le marché, ou à des procédures partiellement exécutées par les employés et clients de l’aéroport.
En mars 2017, le gouvernement de Hong Kong a annoncé le lancement d’un système de taxation des déchets municipaux solides dès la deuxième moitié de 2019. Les détails de sa mise en œuvre seront finalisés après avoir recueilli les avis des industries et parties civiles concernées.
Le système de taxation aura un fort impact sur l’activité économique. L’AAHK conduit donc un pilote pour identifier d’autres opportunités d’améliorer le recyclage dans l’aéroport. « L’autorité doit déterminer la manière la plus rentable et efficace de déployer un tel système », ajoute Kilburn.
Il y a comme un air de changement à Hong Kong, et l’aéroport international de Hong Kong est clairement aux commandes.
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