Discover
Discover 100 inspiring solutions to climate issues sourced from all over the world !
Discover 100 inspiring solutions to climate issues sourced from all over the world !
Description: It’s now possible to bring the well-being benefits of natural light into basements and corridors, via an energy efficient solution and without using electricity. The French start-up company Echy offers alternative to electric lighting during the daytime, capturing natural light from outside buildings via fibre optic cables. So that the light source remains constant, the system is combined with LED lamps, which come into use when the sky is cloduy and when night falls. The startup is targeting offices, healthcare facilities and commercial spaces among others and is currently working on reducing costs, with the support of the French public investment bank BPI.
Maturity of the project: Commercialisation
The project’s needs: Financing & Designers
Why do we love it: Now we can switch those lights off in the daytime – Echy’s technology brings natural light indoors – for energy efficiency & well-being!
Only graduates of the École Polytechnique would have the audacity to reinvent the window. It was on the benches of the École Polytechnique that Florent Longa and Quentin Martin-Laval had a bright idea. As the students sat in dark auditoriums, the two apprentice engineers lamented having to spend so many hours under artificial light. How could photons from the sun reach rooms in the basement, or deep into the interior of a large building? In 2010, taking advantage of university projects they had to do, the two entrepreneurs investigated this question, combing through the literature, until they came across a Japanese innovation dating back to the 1980s. This old technology, now in the public domain, captures sunlight in a panel on the roof and uses lenses to concentrate it down a fibre optic bundle. The Japanese supplier’s product had been far too expensive and the two engineers took up the challenge of making it more readily accessible.
In 2011, they crossed paths with the young banker Stéphanie Lebeuze, with whom they created Echy, a year later. It was time to develop their first product, a 6m² panel capable of transmitting up to 15,000 lumens over a distance of 30m to light up an area of 50m².
More efficient than the original system, their system turns out to be six times cheaper per square metre, its creators pointed out. Even so, the company, which is positioning itself first and foremost in the office, supermarket and commercial building lighting market, cannot yet play the price card.
Theoretically, the invention can reduce energy consumption by up to 40%. However, Stéphanie Lebeuze acknowledges that only 30% of the typical working day can be lit up in this way because the panels only work in good weather. Additional LED lighting is necessary and increases the cost of the investment. That is why Echy prefers to use the argument that it is better for the well-being of its users, an issue increasingly being taken into consideration by architects and employers.
The start-up’s claim is that natural light « strengthens the immune system and helps prevent premature ageing ». Reading the list of risks hanging over the « slaves to neon », which include diabetes, insomnia, obesity, and even depression, will bring you out in a cold sweat.
This health argument has already been exploited by other products, such as light therapy lamps, which are very popular in the open spaces of Western offices or in the Nordic countries. Based on this argument, the company has managed to regain its competitiveness: « office designers often include atriums in their plans to bring natural light into the heart of buildings, which generates additional building costs that we can help reduce « , points out the co-founder. Architects have often made a habit of locating meeting rooms in the middle of these open spaces, where employees generally spend less time than in their offices, in which they have more windows and doors. Even there, the Echy panel brings in a little of the outdoor environment. « During the day, the nature of light changes, becoming warmer or colder », said Stéphanie Lebeuze.
This is how the company has convinced Carrefour to test the device in the reception area of the Carrefour Market in Bonneval (Eure-et-Loir). It says it has installed a dozen other systems, in the sorting room of a post office, an AEA laboratory, in offices and the Arbois Science and Technology Park near Aix en Provence. The trio of entrepreneurs is now looking to sign « framework agreements » with big supermarket retailers, for example, to gradually roll-out its solutions. The start-up is also working on a panel that is twice as efficient, to compensate for the drop in efficiency of the fibre optics over distance. Echy is also starting to dream of capturing up to 10% of the commercial lighting market one day.
Réinventer la fenêtre, il n’y que les Polytechniciens pour avoir un tel toupet. C’est sur les bancs de l’X que Florent Longa et Quentin Martin-Laval ont attrapé l’idée lumineuse. Comme de nombreux étudiants plongés dans des auditoriums obscurs, les deux apprentis ingénieurs déplorent de devoir passer autant d’heures sous la lumière artificielle. Comment faire entrer les photons du soleil dans les salles en sous sol, ou au cœur des grands bâtiments ? En 2010, profitant des travaux pratiques imposés à l’école, les deux entrepreneurs creusent la question, épluchent la littérature jusqu’à tomber sur une innovation japonaise datant des années 80. Cette technologie passée dans le domaine public capte en toiture la lumière dans un panneau, concentrée par des lentilles vers un faisceau de fibres optiques . Les deux ingénieurs se lancent pour défi de démocratiser le produit du fournisseur japonais, trop cher.
En 2011, ils croisent la route de la jeune banquière Stéphanie Lebeuze, avec qui ils créent Echy un an plus tard. Le temps de développer leur premier produit, un capteur de 6m² de surface capable de convoyer jusqu’à 15.000 lumens sur une longueur de 30m pour éclairer 50m².
Plus efficace, le système s’avère six fois moins cher au m2 éclairé, font valoir ses créateurs. L’entreprise, qui se positionne avant tout sur l’éclairage des bureaux, des supermarchés et des bâtiments tertiaires, ne peut pas jouer pour autant l’argument du prix. Théoriquement, l’invention permet de réduire jusqu’à 40 % de la consommation d’énergie. Pourtant Stéphanie Lebeuze reconnaît que seul 30 % d’une journée de travail peut ainsi être éclairé car les panneaux ne fonctionnent que par beau temps. Un éclairage à diode d’appoint est donc indispensable et renchérit l’investissement. Voilà pourquoi Echy préfère brandir l’argument du bien être des utilisateurs, enjeu de plus en plus pris en compte par les architectes et les employeurs.
A lire les allégations de la jeune pousse, la lumière naturelle « renforce les défenses immunitaires et permet d’éviter le vieillissement prématuré ». Risques de diabète, insomnies, obésité ou encore dépression, la liste des risques pesant sur les forçats du néon donne des sueurs froides. Ce sillon de l’argument santé a déjà été creusé par d’autres produits comme les lampes de luminothérapie qui prospèrent sur les plateaux de bureau occidentaux ou dans les pays nordiques. Sur cet argument, l’entreprise parvient à retrouver de la compétitivité : « les concepteurs de bureaux prévoient souvent des atriums pour apporter de la lumière naturelle en cœur de bâtiments, ce qui génère des surcoûts de construction que l’on peut limiter » indique la co-fondatrice. Dans les coeurs de plateaux, les architectes ont souvent pris l’habitude d’y localiser les salles de réunions où les salariés passent en principe moins de temps que dans leurs bureaux placés plus proches des ouvrants. Là encore, le panneau d’Echy réinjecte un peu d’environnement extérieur. « Pendant la journée, la lumière évolue, devient plus ou moins chaude » raconte Stéphanie Lebeuze.
C’est ainsi que la société a convaincu Carrefour de tester le dispositif dans l’espace d’accueil du Carrefour Market de Bonneval (Eure-et-Loir). Elle affirme avoir installé une dizaine d’autres systèmes, dans un tri postal, un laboratoire du CEA, des bureaux ou le technolopole L’Arbois près d’Aix en Provence. Le trio d’entrepreneurs cherche maintenant à signer des « accords-cadres » avec des acteurs dans la grande distribution, par exemple pour déployer progressivement ses solutions. La jeune pousse planche aussi sur un panneau deux fois plus efficace pour compenser la perte de rendement des fibres optique sur la longueur. Echy se prend aussi à rêver un jour de capter jusqu’à 10 % du marché de l’éclairage tertiaire.
Nous utilisons des cookies pour optimiser votre expérience en ligne. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de ces cookies. Plus d'informations
Accepter les cookies vous assurent une navigation optimale sur le site. Si vous continuez de naviguer sur ce site sans changer les paramètres des cookies ou en cliquant sur "j'accepte" vous consentez à leur utilisation.