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Making Coat Hangers from Diapers
Boomera, a young company in Brazil transforms complicated waste into objects of value.
Read more on L’Economiste du Maroc (in French) and Valor Ecônomico (in Portuguese).
The lack of environmentally appropriate waste disposal options in Brazilian cities had always frustrated Guilherme Brammer. In 2011, the São Paulo-based materials engineer founded the startup Wisewaste looking for technological solutions for hard-to-recycle materials such as cigarette butts, disposable diapers and espresso pods.
« If it is difficult to ensure that materials that still have market value return to industry as raw material, what about waste without value? » said Brammer. « It ends up in garbage dumps or even landfill, where it stays for years, having hardly ever been used. »
Only 3 percent of the waste generated in Brazil gets recycled. In the largest cities, each inhabitant produces an average of 1.2 kg of waste per day and 41 percent of municipal waste ends up in garbage dumps. Brazil does recycle significant quantities of certain materials, such as aluminum cans. But waste separation remains poorly organized across the country, and most people rely on cooperatives of waste collectors, who tend to work informally. What’s more, a culture of burying rubbish is omnipresent among public administrators.
With his startup, Brammer began identifying obstacles and sourcing solutions for some of this waste. One of his first developments was a recycling solution for BOPP, a type of plastic film coated with aluminum and widely used for packaging biscuits and industrialized snacks. His idea was to give the plastic a washing process and then mix it with additives so that it can be blended with other plastics. The new plastic is currently used to manufacture promotional displays for products.
Wisewaste then focused on a waste clean-up operation in the metropolitan region of São Paulo and a R$1,000,000 (US$318,000) research laboratory for recycling new materials at the Universidade Mackenzie, also in São Paulo.
The company’s need to grow became clear once it established partnerships with major customers. Procter & Gamble, Adidas, Braskem, Natura and Nestlé have all entrusted Brammer’s firm with helping to find an environmentally friendly destination for their waste.
In May 2017, Wisewaste scaled up operations, acquired a tarpaulin business from Bemis, one of the world’s largest packaging manufacturers, and established a new position in the Brazilian market under the name Boomera. (The name is an amalgam of the words boomerang and woomera, Australian Aboriginal artifacts that reach great heights and land with precision).
With the acquisition, the company expanded from 20 to 121 employees and gained an industrial tarpaulin production unit in Cambé, Paraná State, which in addition to manufacturing tarpaulins is equipped with post consumer resin 3D printers. The company hopes that this new equipment will help build upon the recycling methods they employed as a startup.
Boomera’s first product was the tarpaulin itself. Marketed in Brazil under the traditional brand Lonas Carreteiro, it is made from polyethylene containing 40 percent recycled resin, and is five times more resistant than conventional tarpaulin.
The company is also working with Nescafé’s Dolce Gusto to tackle the reuse of espresso coffee pods. Boomera recycles the pods to create a new type of plastic resin, which now counts for 15 percent of the material in capsule packaging trays. Boomera’s concept is that new products be associated with the brand that co-developed the solution.
Another custom solution is for disposable diapers, a waste product that invariably ends up in landfills. Wisewaste had already patented a technology for recycling diapers, and Boomera is developing its first products made from plastic injected with the recycled resin, such as garbage pails and coat hangers.
Brammer’s company has a projected turnover of R$100 million by 2020 — proof that there is profit to be made in what people consider as garbage.
Guilherme Brammer s’est toujours offusqué de l’absence de solutions adéquates pour la gestion des déchets dans les villes brésiliennes. En 2011, cet ingénieur des matériaux basé à São Paulo fonde la startup Wisewaste afin de rechercher des solutions technologiques au recyclage problématique des mégots de cigarettes, couches jetables et autres capsules d’expresso.
« Il est déjà difficile de s’assurer que des matériaux qui ont encore une valeur sur le marché retournent à l’industrie comme matières premières. Alors les déchets dépourvus de valeur ? », regrette Guilherme Brammer. « Après une brève utilisation, ils finissent dans des décharges ou des dépotoirs, où ils restent des années ».
Au Brésil, seulement 3 % des déchets sont recyclés. Dans les plus grandes villes, où chaque habitant produit en moyenne 1,2 kilo de rebut par jour, 41 % des déchets municipaux finissent dans des décharges. Certes, le Brésil recycle en grande quantité certains matériaux, comme l’aluminium des canettes, mais le tri des déchets reste mal organisé à l’échelle du pays. La plupart des gens ont recours à un secteur informel de coopératives de collecte de déchets. En outre, la pratique d’enterrer les déchets imprègne toujours la culture des administrateurs publics.
Avec cette startup, Guilherme Brammer commence à identifier les obstacles mais aussi des solutions possibles pour certains de ces déchets. L’un de ses premiers travaux a porté sur le recyclage du BOPP, un film plastique recouvert d’aluminium largement utilisé pour le conditionnement des biscuits et en-cas industriels. Son idée: laver le plastique et le mélanger à des additifs pour qu’il puisse être traité avec d’autres déchets plastiques. Le résultat est aujourd’hui utilisé dans la fabrication de présentoirs promotionnels.
Wisewaste s’est ensuite investi dans une opération de nettoyage des déchets dans la région métropolitaine de São Paulo, et la création d’un laboratoire de recherche de R$ 1 000 000 (€ 268 000) spécialisé dans le recyclage des matières au sein de l’Université Mackenzie de São Paulo.
L’entreprise doit croître après avoir signé des partenariats avec de grands groupes – Procter & Gamble, Adidas, Braskem, Natura et Nestlé – qui se sont tournés vers la startup de Guilherme Brammer pour trouver des débouchés respectueux de l’environnement pour leurs déchets.
En mai 2017, Wisewaste étend son activité avec l’acquisition d’une entreprise de bâches de Bemis, l’un des plus grands fournisseurs de packaging au monde, et le lancement sur le marché brésilien de Boomera. (Le nom amalgame les mots boomerang et woomera, des objets d’artisanat aborigène, en Australie, qui peuvent aller très haut et revenir avec précision).
Avec cette acquisition, l’entreprise passe de 20 à 121 employés et se dote d’une unité industrielle à Cambé, dans l’état de Paraná. Outre la production de bâches, l’usine est équipée d’imprimantes 3D en résine[TA1] . Wisewaste espère que ce nouvel équipement contribuera à prolonger les méthodes de recyclage mises au point par la startup.
La première offre de Boomera, ce sont les bâches elles-mêmes. Commercialisées au Brésil sous la marque traditionnelle Lonas Carreteiro, elles sont en polyéthylène constitué à 40 % de résine recyclée et s’avèrent cinq fois plus résistantes que les bâches classiques.
L’entreprise travaille également avec Nescafé Dolce Gusto pour avancer sur la réutilisation des capsules de café. Boomera recycle les capsules pour créer un nouveau type de résine plastique, qui constitue maintenant 15 % des matériaux des porte-capsules. Le concept de Boomera est que les nouveaux produits soient associés à la marque avec laquelle la solution a été co-développée.
Une autre solution dédiée concerne les couches jetables pour bébé, qui finissent invariablement dans des décharges. Sur la base d’une technologie de recyclage des couches déjà brevetée par Wisewaste, Boomera développe ses premiers produits – cintres et poubelles – à base de plastique injecté de résine recyclée.
L’entreprise de Guilherme Brammer prévoit d’atteindre un chiffre d’affaires de R$ 100 millions (€ 27 millions) d’ici à 2020. La preuve en est qu’il est possible de faire des bénéfices à partir de ce que le commun des mortels considère comme des déchets.
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