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Discover 100 inspiring solutions to climate issues sourced from all over the world !
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Description: The transport sector is the second largest source of GHG emissions globally. These emissions not only emanate from the combustion of fuel necessary for the operation of vehicles, but also from the production of vehicles. Renault’s production site in Tangier is attempting to address a huge challenge thanks to its ‘zero industrial liquid waste’ plan. In partnership with the Kingdom of Morocco and with Veolia Environment, 3 years ago, Renault put in place a unique system enabling CO² emission reductions of 98%, equivalent to 13,000 tons of CO² saved annually. The remaining tons are being compensated through the purchase of carbon credits or through the production of renewable energy in situ. One of the key elements of the system is a biomass boiler, which can be seen as breakthrough technology in terms of producing thermal energy from natural resources.
Maturity of the project: Mature.
Why do we love it: An international corporation showing that significantly cleaner manufacturing and a more sustainable economy is possible!
Over the years, cars have become less and less polluting due to the manufacturers investing all their knowledge and skills into this field. But what’s the situation regarding their manufacturing? With its factory in Tangiers, Renault seems to have taken on the challenge.
The site is said to be the largest in the region and also the cleanest, a venture led by the international corporation, Veolia. They have been involved since the initial conception of the unit, which is to avoid all pollution and make Renault Melloussa a “zero discharge” factory.
One of the key components of the factory is the biomass boiler. It was presented by Veolia as being an advance in the field of creating thermic energy from natural resources, such as wood or even agricultural refuse. It works in a similar way to a traditional boiler room but in an up-to-date way that enables it to achieve higher levels of efficiency and an optimal output according to the kind of combustible material used, as Veolia explained.
The bio-combustibles arrive at the factory as if on a ‘conveyor belt’ of dumper trucks and are stored in silos. The mixture is then homogenised and, from there, it is transported to the boiler. What might seem an easy task, in fact entails monitoring a whole series of parameters and fine tuning, so that after combustion, only ashes remain. These are collected up, as are those in the combustion gases, to be put into storage. Research is, at present, being carried out on a project for re-use of these ashes. According to Veolia, it would, in fact, be used as as fertilizer, since they are rich in nutritional elements. The boilers supply water at different temperatures for the hot water system in the factory, in particular for the painting department, which uses a lot of energy. In total, two 6 MW boilers have been installed and a third is planned to meet the growing energy requirements.
The result attained is a high-ranking achievement. Carbon dioxide emissions have been reduced by 98%, the equivalent of 135,000 tonnes of CO2 emissions per year; the car production company states that the few remaining tonnes will be compensated by the purchase of carbon credits or by the production of renewable energy in situ.
Water is another focus of attention. It is used in a closed system. The treatment system is as good as a water purification plant with a number of tanks of sizes appropriate for the unit. This water is then filtered by techniques referred to as osmosis, making it possible to produce, at the end of the process, an “industrial water”, a liquid that is pure in the literal sense of the term. This water supplies various essential processes in the factory, including surface treatment of the cars and painting. At the end of the process, the water is full of pollutants including heavy metals which cannot be discharged into the drains, but need rigorous filtering. This results in a reduction of almost 70% in the resources necessary to supply the factory with water, according to Veolia. The resulting waste, in the form of dried mud, is stored and sent to Europe for treatment.
In this respect, also, it’s good value for money, because no industrial waste water at all is discharged from the factory into the natural environment and the use of water resources for industrial processes is reduced by three quarters. This is the equivalent of saving 437,500 m3 of water a year, or the water consumption of around 700 people a year. All this effort has been recognised: in fact, the project won the prize for “Sustainable Energy” from the European Commission in April 2011 in the production category.
The bio-combustibles are produced in the local area. They consist of wood refuse or recycled industrial wood. Olive and argan pits are also used, to complete the mix. Veolia never uses firewood to avoid contributing to desertification or competing with traditional users of this fuel. As for the agricultural waste material – olive and argan pits – these are an excellent source of energy. They have a higher calorific value than wood, which can vary a great deal in its humidity levels. Moreover, it provides an additional income for families, especially in the south where argan pits are collected.
Les voitures sont devenues au fil des ans de moins en moins polluantes, les fabricants ayant déployé tout leur savoir-faire dans le domaine. Mais qu’en est-il de leur fabrication ? Renault avec son usine de Tanger semble avoir relevé le défi.
Le site est réputé être le plus grand de la région et le plus propre aussi, un exploit mené avec le groupe international Veolia. Ce dernier s’est impliqué dès la conception de l’unité pour éviter toute pollution et faire de Renault Melloussa une usine à « zéro rejet ».
L’une des pièces maîtresses du dispositif est la chaudière à biomasse. Elle est présentée par Veolia comme étant une avancée en matière de création d’énergie thermique à partir d’éléments naturels comme le bois ou même les déchets de l’industrie agricole. Le travail se fait à la manière d’une chaufferie traditionnelle mais avec une dose de modernité permettant d’atteindre plus d’efficience et un rendement optimal selon le type de combustible utilisé, est-il expliqué auprès de Veolia.
Le bio-combustible arrive à l’usine via une noria de camions-benne et stocké dans des silos. Le mélange est ensuite homogénéisé et de là, il est convoyé vers la chaudière. Ce qui peut sembler une tâche facile cache tout une série de paramètres à surveiller et de réglages minutieux, pour qu’en fin de combustion il ne reste plus que des cendres. Ces dernières sont récupérées, de même que celles emportées par les gaz de combustion, pour être entreposées. Un projet de réutilisation de ces cendres est actuellement à l’étude. Il s’agirait d’en faire, selon Veolia, des engrais vu qu’ils sont riches en éléments nutritionnels. Les chaudières alimentent en eau à différentes températures les circuits d’eau chaude de l’usine, en particulier au département de peinture, un grand consommateur d’énergie. Au total, ce sont deux chaudières de 6 MW qui sont installées, une troisième chaudière est prévue pour satisfaire les besoins croissants en énergie.
Le résultat atteint est à la hauteur des attentes. Les émissions de dioxyne de carbone sont réduites de 98 %, soit l’équivalent de 135.000 tonnes de CO2 évitées par an; les quelques tonnes restantes seront compensées soit par l’achat de crédit carbone, soit par la production d’énergie renouvelable in situ, précise le constructeur automobile.
L’eau est aussi un autre des sujets d’attention. Cette dernière est utilisée en circuit fermé. Le circuit de traitement est digne d’une station d’épuration avec diverses cuves à la taille des besoins de l’unité. Cette eau est ensuite filtrée par des techniques dites d’osmose permettant d’obtenir en bout de course une « eau industrielle », un liquide pur dans le sens littéral du terme. Cette eau sert à alimenter divers processus au sein de l’usine, dont le traitement des surfaces des voitures et la peinture. En fin de circuit, elle se trouve chargée d’éléments polluants dont des métaux lourds dont il ne s’agit pas de se débarrasser dans les égouts, d’ou le besoin d’un filtrage rigoureux. Celui-ci permet aussi une très nette réduction de près de 70% des ressources en eau nécessaires pour alimenter l’usine, selon Veolia. Les déchets résultants, en forme de boue asséchée, sont emmagasinés et envoyés en Europe pour traitement.
Là aussi le jeu en vaut la chandelle puisqu’aucun rejet d’eaux usées d’origine industrielle ne se fait dans le milieu naturel et le prélèvement des ressources en eau pour les processus industriels est réduit de trois-quarts, ce qui équivaut à l’économie d’environ 437.500 m3 d’eau par an, soit la consommation d’environ 700 personnes par an. Tous ces efforts ont été récompensés. En effet, le projet a reçu le prix « Energie Durable » de la Commission européenne en avril 2011, dans la catégorie production.
Le bio-combustible est issu de la région. Il s’agit de déchets de bois ou de bois industriel valorisé. Il est aussi utilisé des noyaux d’olive et d’argan pour compléter le mix. Il ne s’agit en aucun cas pour Veolia d’utiliser du bois de chauffage afin de ne pas encourager la désertification ni d’entrer en concurrence avec les utilisateurs traditionnels de ce combustible. Pour les déchets issus de l’industrie agricole, noyaux d’olive et d’argan, ils représentent une excellente source d’énergie. Ils disposent d’un pouvoir calorifique supérieur au bois qui peut largement fluctuer en fonction de son taux d’humidité. De plus, ils permettent d’apporter des revenus supplémentaires aux familles, surtout dans le sud avec la collecte des noyaux d’argan.
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