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Neobuild : an experiment in progress
The Neobuild Innovation Centre is a living laboratory for research into energy efficiency.
Catherine Kurzawa, Lëtzebuerger Journal (Luxembourg)
Read more on The Hindu Business Line and the Lëtzebuerger Journal (in French).
In the race for energy innovation, the construction sector is not exactly lacking in ideas. However, as exciting as all of these new models and prototypes can be, they still need to be fully tested and validated before they can hit the global market. This is where the Neobuild Innovation Centre steps in.
Situated in the south of Luxembourg, the Neobuild building can be described as a living laboratory, where the ideas of today are put through their paces before they become the innovations of tomorrow. With its eight different types of flooring, a living plant wall, five different types of insulation in the roof – without counting the 14 different window designs – this 2,200m² building is, without a doubt, a one-of- a-kind testing zone. To measure the effects of these features, Neobuild uses a system of 1,500 sensors that can “understand where something is succeeding and where it can improve, and quickly detect deviations,” explains Neobuild’s director, Francis Schwall. “We are somewhere in between the laboratory and a real life situation,” he adds. His comment refers to the split nature of the building: on the one hand there really are experiments being conducted, while on the other, it serves as an office space just like the others in this industrial zone.
Founded in 2011 as an initiative of the Council for Economic Development and Construction, Neobuild’s mission is to promote and support innovative projects in the building sector. Through its unique office space, Neobuild acts as a green incubator for the companies and start-ups it collaborates with.
In one of the meeting rooms, demineralised wood chips are being tested as a new acoustic and thermal insulation technique. In another room, the windows have been equipped with electro- chromatic glass, which means they can change colour to reduce the amount of heat entering the building. “This is something which should make its way into all office buildings,” says Francis Schwall.
This reactive glass, which can be cleaned like an ordinary window, means that energy intensive air- conditioning systems can be avoided.
On the roof of the building, both solar and thermal panels are found by the dozen. The building is not yet entirely self-sufficient energy-wise, but its designers already have plans for selective power cuts when all of their experiments are in place. “The problem today is regulation,” explains the director.
“Legislation is not keeping up with the pace of innovation.” One example is the use of recycled components in concrete mixture, which is restricted at 13% maximum by current standards.
In the five years since its launch, Neobuild has already had a hand in the completion of a string of innovative projects. These include the production of vacuum-insulated walls in cooperation with the company Béton Feidt. These walls offer twice the amount of insulation as conventional alternatives at a reduced width, from 16cm to just 7cm.
Neobuild equally provides support to public administrations conducting energy efficiency research. The company is currently in discussions with Sanem municipality to develop solar panelled roads, from which energy can be captured and stored in small batteries, and then used to light up the town at a low cost.
With a growing number of strings to its bow, Neobuild has become recognised for both its network of experts and for the range of techniques and materials being used and tested in the building. Its objective is to now try to replicate this model of experimentation: “what we need is for similar buildings to do the same in other regions.” Moreover, discussions are underway with various universities across Europe, mainly with the aim of collecting more data.
Undoubtedly, different local climates and building practices create different energy needs. Which means scope for further innovation, as part of this on-going, living experiment.
Dans la course à l’innovation énergétique, les idées ne manquent pas dans le secteur de la construction. Mais encore faut-il pouvoir mettre à l’épreuve le concept pour le valider. C’est ce que propose le Neobuild Innovation Center.
Situé dans le sud du Luxembourg, ce bâtiment est un laboratoire vivant où les idées d’aujourd’hui prennent racine pour devenir les innovations de demain. Entre un système de huit chapes différentes, un mur végétal, cinq isolants différents dans la toiture sans compter les 14 vitrages différents, le bâtiment de 2.200 m² est une zone de test unique en son genre. Et pour mesurer tout cela, un système de 1.500 capteurs permet de «comprendre où on perd et où on peut encore gagner, et détecter plus vite les déviances», explique le directeur de Neobuild, Francis Schwall. «On est entre le laboratoire et la vie réelle», ajoute-t-il. Car si d’un côté il y a bien une expérimentation, de l’autre côté, le bâtiment est aussi un immeuble de bureaux parmi d’autres dans cette zone industrielle proche de la frontière française.
Neobuild est une des sociétés pilotées par l’a.s.b.l. CDEC. Derrière elle, on retrouve deux fédérations luxembourgeoises actives dans la construction. La firme fondée en 2011 a deux missions: la promotion de l’innovation dans le secteur et l’accompagnement de projets innovants. Et pour parvenir à cela, quoi de mieux qu’un laboratoire vivant? Il n’abrite que des sociétés et des start-ups qui collaborent avec Neobuild, faisant de cet édifice un incubateur vert.
Dans une salle de réunion, un isolant acoustique et thermique d’un nouveau genre est expérimenté: des copeaux de bois déminéralisés. Un peu plus loin dans une autre pièce, les fenêtres sont dotées de vitres électrochromatiques: elles changent de couleur pour diminuer la quantité de chaleur qui entre dans le bâtiment. «C’est quelque chose qui devrait arriver dans tous les bâtiments de bureaux», soutient Francis Schwall.
Le dispositif évite de recourir à un système de climatisation très énergivore. Qui plus est, il a quelques atouts face aux stores dont l’entretien est onéreux tandis que le verre électrochromatique se nettoie comme une simple vitre.
Sur le toit du bâtiment, les panneaux photovoltaïques et thermiques se comptent par dizaines. Un peu plus loin, une serre urbaine abrite des fraisiers et des plants de tomates. «L’idée est de récupérer la chaleur du bâtiment pour les plantes». Celui-ci n’est pas encore autosuffisant mais ses concepteurs ont déjà prévu le délestage du réseau pour plus tard, lorsque les expérimentations auront porté leurs fruits.
«Le problème aujourd’hui, c’est le règlement. Si je vais au-delà de l’innovation, j’ai besoin de nouvelles lois», insiste le directeur. Ainsi par exemple, en matière de bétons recyclés, les normes en vigueur n’autorisent que des mixtures avec 13% maximum de produits recyclés.
En cinq ans d’existence, Neobuild a déjà aidé à la concrétisation d’une série de projets novateurs. Citons par exemple les pré-murs isolés sous vide conçus avec la société Béton Feidt. Ils offrent une performance double pour une épaisseur réduite de 16 cm à 7 cm.
La société accompagne également les administrations publiques dans leurs recherches d’efficience. Elle discute en ce moment avec la commune de Sanem pour développer des routes photovoltaïques sur lesquelles l’énergie serait récupérée puis stockée dans des petites batteries pour ensuite les éclairer à moindre coût.
Face aux nombreuses cordes à l’arc de Neobuild, le responsable reconnaît que les interlocuteurs se demandent parfois ce que fait la société. Mais au final, elle se distingue par son réseau de connaissances et d’experts et son panel de techniques et matériaux réunis dans son bâtiment. «Ce qu’il faudrait, c’est qu’il y ait quelques bâtiments équivalents au nôtre qui fassent pareil dans les autres régions». D’ailleurs, des discussions sont en cours avec certaines universités en Europe. «Ça serait intéressant pour avoir plus de données parce que malheureusement, on n’a pas pu tout tester».
Indubitablement, le climat local et les usages du bâtiment induisent des besoins énergétiques différents. Il y a donc encore matière à innover et cela, toujours dans une approche expérimentale.
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